Il y a quelques jours, nous avons relayé l’information selon laquelle Microsoft autorisait l’installation de Windows 11 sur des PC non compatibles en acceptant cependant certains risques. Depuis, Microsoft a mis à jour son document de support pour expliquer que celui-ci a été mal interprété par les utilisateurs et qu’il reste inflexible : les exigences matérielles de Windows 11 restent strictes et l’installation de Windows 11 sur des PC non pris en charge n’est pas autorisée.
Microsoft et la communication, tout un art !
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Pas de changement sur les exigences minimales
Pour rappel, Windows 11 impose des critères matériels stricts, comme un processeur récent, la prise en charge du TPM 2.0 ou encore le démarrage sécurisé (Secure Boot). Ces exigences excluent de nombreux PC plus anciens et même si des contournements existent pour installer Windows 11, ils ne sont ni garantis ni officiellement soutenus par Microsoft.
Dans son document de support que nous avons partagé, Microsoft précisait que les utilisateurs doivent accepter une exclusion de responsabilité s’ils veulent installer Windows 11 sur un PC non compatible :
L’installation de Windows 11 sur ce PC n’est pas recommandée et peut entraîner des problèmes de compatibilité. Si vous continuez l’installation de Windows 11, votre PC ne sera plus pris en charge et ne sera plus autorisé à recevoir des mises à jour. Les dommages causés à votre PC en raison d’un manque de compatibilité ne sont pas couverts par la garantie du fabricant. En sélectionnant Accepter, vous reconnaissez avoir lu et compris cette instruction.
Contrairement à ce que cela laissait supposer, ce passage ne constitue pas une autorisation. Il s’agit d’un simple avertissement présent dans le document depuis 2021, dès le lancement de Windows 11. Au contraire, l’entreprise continue de pousser ses utilisateurs vers des machines compatibles, notamment en rappelant que Windows 10 arrivera en fin de support en octobre 2025.
Dans une mise à jour datée du 12 décembre 2024, Microsoft a ajouté ceci pour clarifier la situation :
Cet article de support a été publié pour la première fois le 4 octobre 2021, à l’occasion du lancement de Windows 11. À l’époque, comme encore aujourd’hui, son objectif est de fournir aux utilisateurs une explication détaillée des implications liées à l’installation de Windows 11 sur des appareils ne respectant pas les exigences minimales du système. Si vous avez installé Windows 11 sur un tel appareil, Microsoft recommande vivement de revenir immédiatement à Windows 10.
Microsoft demande d’accepter une clause de responsabilité pour l’installation de Windows 11 sur un PC non compatible tout en confirmant que ce n’est pas autorisé… 🤷
Une décision définitive ?
Pour l’instant, Microsoft ne montre aucun signe de revenir sur ses exigences matérielles. Cela signifie que toute installation de Windows 11 sur un PC non pris en charge reste à vos propres risques, avec des problèmes potentiels de compatibilité ou de mise à jour future.
Pour les utilisateurs avec un PC Windows 10 qui n’est pas compatible avec Windows 11, deux choix s’imposent :
- Rester sur Windows 10 : vous pourrez continuer à l’utiliser jusqu’à la fin du support prévue en octobre 2025, avec la possibilité de prendre le programme ESU (Extended Security Updates (ESU) pour bénéficier d’une année supplémentaire de mises à jour critiques pour 30 dollars.
- Opter pour une alternative : cela peut inclure l’achat d’un PC compatible Windows 11 ou l’installation d’une distribution Linux sur votre machine actuelle.
En conclusion, Microsoft reste inflexible sur les exigences matérielles de Windows 11. La firme de Remond confirme que la communication, ce n’est vraiment pas son fort.
Rendez-vous au prochain épisode ! 😁